Le travail que nous vous proposons est le fruit d’une exploration théorique aux confluents de la physique, de la psychopathologie, des neurosciences, des mathématiques et de la philosophie.Ces rencontres interdisciplinaires fondent notre proposition d’atelier de groupe psychocorporel Neurofy. Ces ateliers s’adressent tant aux patients souffrant de troubles psychiatriques identifiés qu’aux personnes confrontées à des souffrances quotidiennes, ainsi qu’à celles désirant explorer un espace perceptif ouvrant de nouveaux possibles.Les présupposés sur lesquels s’appuie Neurofy, bien que n’étant pas totalement nouveaux et ne faisant pas l’unanimité, constituent le socle théorique de notre démarche. Notre postulat de départ est que tout est pensé, et que c’est précisément cette pensée qui est difficile à penser. Il est important de préciser que, contrairement à la pensée positive ou aux extrapolations de la théorie quantique suggérant une conscience individuelle magiquement capable de modifier la réalité, nous considérons que la conscience individuelle ne peut pas agir sur une réalité déjà figée par l’activité collective des autres consciences. Néanmoins, elle peut s’appuyer sur ces autres consciences pour élargir le champ des possibles et la dynamique des informations.consciences pour en élargir les possibles etla dynamique des informations.
Qu’est-ce que j’observe que les autres ne voient pas, et pourquoi en suis-je convaincu ? Ce qui m’apparaît comme intolérable est-il perceptible par les autres ? Et si chacun pouvait avoir la certitude de regarder le même monde, comment partager ce regard ? La distance, cet espace qui nous sépare et suscite notre appréhension, n’est-elle qu’une question de temps et d’effort que nous déployons à chaque instant pour « être » pour nous-mêmes et les autres ? Comment alors être pour l’autre autrement que dans l’impression ou la croyance ?
Les découvertes du début du siècle dernier remettent en cause le statut de l’observateur et de l’objet en soi… Les avancées des neurosciences commencent à interroger le statut de la réalité et de sa perception en mettant en cause l’idée d’une pensée qui serait limitée au cerveau. Certains de ces résultats suggèrent que le monde que nous percevons reste à l’état de possibles jusqu’au moment où notre activité perceptive détermine l’action et fige ses possibles en un seul. Cette activité perceptive (le processus de captation et d’interprétation des informations sensorielles) est en fait notre intention en mouvement permettant à notre pensée de se réaliser. C’est quand une intention se détermine parmi toutes les autres qu’elle mène à l’action. Notre perception et nos pensées sont liées à cette intention, qui est en constante évolution. Le possible qui se réalise à ce moment devient alors notre réalité.
Le champ informationnel d’échange crée une géométrie particulière , dissimulée dans les replis de l’échange. C’est dans la saisie de ces formes et leur maîtrise que cette pratique se propose d’intervenir.
Plus les échanges d’informations varient en quantité et en qualité, plus les changements deviennent possibles et les possibles deviennent réalité.
L’expansion du champ informationnel et l’intensification des échanges provoquent une mutation qualitative.
C’est le moment où le seuil quantitatif d’informations nécessaire pour induire une différenciation modifie la qualité du champ de l’échange, qu’elle entraîne des changements dans les systèmes biologiques. Quand il y a accumulation, la quantité provoque un changement, une évolution vers quelque chose de nouveau, et ce changement nous fait entrer dans un nouvel univers de formes.
Cet échange est avant tout celui entre notre espace intérieur et notre espace extérieur ( comme phénomène), c’est-à-dire entre notre conscience et les autres consciences.
Une pratique collective comme un flow (un flux) où se déroule la dépense du corps comme intention dans différents espaces ainsi que des allers retour entre notre schéma corporelle 2D et notre représentation spatiale en 3D. L’autre et les autres pris comme psyché miroirs dans un continuum/alternance de perception visuelle
Cette expérience sera celle d’une pratique de la conscience comme une activité de notre corps, lui donnant les moyens d’accéder à d’autres informations de la réalité. C’est une tentative de rétablir le « corps » qui est à la fois notre pensée et sa manifestation, en tant que puissance d’échange entre nous et le monde. C’est un processus de reconstruction de notre expérience spatiale du monde et donc de la façon dont cette expérience affecte le « souci » et la disposition de notre être dans celui-ci. En expérimentant l’unité de ces espaces, notre pensée ne sera plus isolée comme une fragile conscience solitaire, mais rendue à l’échange général et au sentiment d’être au monde.
Prochianes Séances
Jeudi 6 février de 19h à 21h . Samedi 8 février de 10h à 13h (avec un échange autour de l’expérience de la pratique) –
Lieu : Espace Nat’Bé – 10 bd August Blanqui 75013
Prix de deux sessions : 65 euros
Votre présence aux deux sessions est souhaitable, mais si vous ne pouvez pas
on vous accepte quand même….
Afin que nous puissions nous organiser dans les meilleures conditions, pourriez-vous
vous confirmer ou infirmer votre présence par e-mail ou SMS.
(12 places maximum)
Témoignages
Il m’a semblé que la perception des personnes, surtout, était plus libre, plus fluide, plus profonde après les exercices… Le fait que nous soyons collectivement entrés en nous-mêmes avec une conscience de cette action simultanée a favorisé pour chacun, ensuite, l’accès à autrui. J’ai apprécié le caractère sortant radicalement de l’ordinaire… Comme nous l’avons constaté ensemble, la séance individuelle que nous avons vécue ensuite a été exceptionnelle. Il y avait une sorte de détente de mon côté qui m’a permis de parler plus librement que d’habitude. Et j’ai reçu beaucoup d’énergie bienveillante et réparatrice de votre part. G.B
J’ai constaté, à la suite de cette séance, que j’ai eu des prises de parole plus affirmées auprès de mes collègues de l’association.Avec mes patients, j’ai eu l’impression d’une écoute plus aiguë, comme si une oreille supplémentaire avait pris place au niveau du plexus solaire. M.L
Il m’a semblé que la perception des personnes, surtout, était plus libre, plus fluide, plus profonde après les exercices… Le fait que nous soyons collectivement entrés en nous-mêmes avec une conscience de cette action simultanée a favorisé pour chacun, ensuite, l’accès à autrui. J’ai apprécié le caractère sortant radicalement de l’ordinaire… Comme nous l’avons constaté ensemble, la séance individuelle que nous avons vécue ensuite a été exceptionnelle. Il y avait une sorte de détente de mon côté qui m’a permis de parler plus librement que d’habitude. Et j’ai reçu beaucoup d’énergie bienveillante et réparatrice de votre part. Géneviève
Je me suis sentie très à l’aise après la séance et très étonnée par la perception du temps. Hélène
Une sensation étrange et très réconfortante à la fin de la séance. Comme si mon corps reconnaissait les autres participants que je ne connaissais pas, toute angoisse de l’autre avait disparu… Merci. Jeanne
J’ai beaucoup aimé l’atelier Neurofy.Les exercices de respiration nous ont permis d’être dans le moment présent et de pratiquer une longue méditation guidée collective. Il y a quelque chose d’appréciable dans cette pratique collective.J’ai beaucoup apprécié les exercices en binôme lorsqu’on cherchait à interroger son intuition et le lien immatériel qui nous unit les uns aux autres. Ce qui me fait penser au livre La Prophétie des Andes de James Redfield qui aborde ce sujet et que j’ai adoré.Merci et hâte de recommencer. M